ARTISTES

EMA XP

Artiste et militante aux multiples vies, pour qui peindre rime avec ressenti et infini, Ema aka Emmanuelle Valentin transforme le concret en abstrait et la mécanique en subtil. Guidée par son âme de sorcière, son art est emprunt de contemplation et s’envisage comme une boule à facettes.
Tantôt engagé, tantôt sensible, il s’expérimente. La symbolique Sacrée s’y invite, le triangle pour témoin. La peinture en ligne de mire, le champ des possibles est vaste, l’expérience va de soi ! Pendant plusieurs années, sur les murs et à travers le monde, en symbiose avec Brusk Aka Cédric Kozluk, l’onde de choc des univers des deux artistes oriente le spectateur vers une nouvelle lecture de ce que la force abstraite peut apporter au monde figuratif.

En 2016, Ema découvre la sérigraphie. Formée chez Terrain Vague à Ivry- sur-Seine elle monte son propre atelier, «Remontée Mécanique», fin 2017 à Lyon.

 

MONSTA

Monsta est un artiste qui vit et travaille près de Lyon. Passionné par les sports extrêmes depuis son plus jeune âge, il est longtemps considéré comme le nouvel espoir du ski de fond français. Malheureusement, la disparition de la neige due au dérèglement climatique le pousse à mettre un terme définitif à sa carrière prometteuse. Monsta décide alors de se lancer dans des projets plus personnels. Depuis, il se questionne sur les moyens de fuir une réalité bien triste et cherche à réveiller la part d’enfance en chacun de nous. Monsta pose un regard sombre et critique sur notre société tout en y apportant une touche de dérision et de naïveté. Sous ses traits apparaît l’imaginaire d’un enfant, univers contrasté où le jeu vient côtoyer la mort, où les monstres sont aussi gentils qu’effrayants, où les rêves se mêlent aux cauchemars. Il exprime toutes ces contradictions de différentes façons, que ce soit en dessin, peinture, sculpture ou installation.

 

ENFANTS SAUVAGES

ENFANTS SAUVAGES. Derrière ce nom, deux artistes, Monsta & Mlle Terite, qui ont décidé d’unir leurs univers afin de raconter des histoires.
Monsta, c’est le sale gosse qui gribouille tout le temps, évoluant dans un joyeux bazar, au milieu des cris, de l’absurde, beaucoup de gris et parfois un peu de lumière.
C’est celui qui veut fuir une réalité bien triste et réveiller la part d’enfance en chacun de nous.
Mlle Terite, elle, a préféré rester dans la forêt des contes de sa jeunesse. Elle se réfugie dans ce monde mystérieux et n’en sort que pour mieux mettre en avant ce milieu naturel sauvage.
Ces deux grands enfants nous offrent ainsi un univers à la fois sombre et joyeux, agrémenté parfois d’une pointe d’espoir. 

BRUSK – DA MENTAL VAPORZ

Né un crayon à la main à Lyon en 1976, Brusk passe son enfance à noircir de dessins les cahiers, il découvre le Graffiti et la culture Hip Hop en 1991.
Dés lors, c’est la ville qui devient son terrain de jeu et il n’aura de cesse de l’arpenter, constamment à la recherche de nouveaux supports pour accueillir ses créations. Autoroutes, voies ferrées, trains, terrains vagues, friches, églises désacralisées tout est prétexte pour qu’il déploie son univers visuel délirant fait de torsions typographiques, d’explosions abstraites, de personnages ultra réalistes et de scènes d’émeutes urbaines.

Diplômé de l’école des Beaux Arts de St Etienne, capable de tout peindre, de tout dessiner, Brusk profite de ses années d’études pour s’initier à de nombreuses pratiques artistiques, passant avec aisance du design graphique au light graffiti, à la sculpture, l’installation et la réalisation de films en stop motion. En 2006, répondant à l’invitation de Bom.k, Iso et Kan, il rejoint le collectif Da Mental Vaporz et part à l’assaut de l’Europe puis du monde au côté de Dran, Gris1, Jaw, Blo et Lek & Sowat.

Parallèlement à ces voyages incessants, Brusk trouve le temps de poser ses bombes en atelier pour développer un travail de peintre plus intime.

 

LEK – DA MENTAL VAPORZ

La puissance de la déconstruction

Artiste issu de la scène graffiti parisienne, Lek développe un style nourri par ses années d’études d’architecture dont le lettrage, l’abstraction et le futurisme signent son travail.

Influencé par le style Bauhaus, Lek réinvente, casse les codes classiques et fait naitre des œuvres d’une forme de chaos. Le travail de l’artiste, dont la déconstruction serait le guide, voit naitre des formes inédites comme autant de directions ou de structures à la fois rigides et éphémères.
Toujours à la recherche de lieux d’envergure, Lek s’exprime en prenant en compte les contraintes de l’espace pour créer une dynamique nouvelle et inattendue qui dialogue avec l’environnement.

 

BOM.K – DA MENTAL VAPORZ

Né en 1973 à Vigneux sur Seine, Bom.K est artiste français, il découvre le graffiti très jeune dans son quartier.

En 1999, le collectif Da Mental Vaporz (DMV) est crée avec Iso et Kan. Dans les années 2000, ils recrutent de nouveaux membres : Jaws, Gris1, Brusk et Dran et plus récemment Sowat, Blo, et Lek. À neuf, ils parcourent le monde de l’Angleterre à l’Australie, d’Israël au Danemark pour participer à de nombreux festivals et d’ambitieuses expositions.

En 2005, Bom.K a commencé à développer son propre style dans son atelier nourri par son travail d’extérieur. Ses grands formats sont vandalisés par ses bombes et ses pinceaux avec la même passion que les murs qu’il réalise. Son travail a vite été repéré par des galeries en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.

 

 

 

SOWAT – DA MENTAL VAPORZ

Artiste Franco-Américain, ayant grandit entre le sud de la France et Los Angeles, Sowat vit et travaille à Paris. Son parcours artistique commence le long des voies ferrées à Marseille, à la fin des années 90, par la pratique du graffiti. Durant son adolescence, il passe ses étés en Californie et découvre là-bas le chollo writing (calligraphie utilisée par les gangs mexicains) à travers le travail de Chaz Bojorquez, une référence en la matière. Dès lors, Sowat s’applique à s’approprier ce style jusqu’à développer son propre langage.

De Marseille à Paris, Sowat a durant plus de vingt ans multiplié les interventions in situ – légales ou non – entouré des membres de son crew, les Da Mental Vaporz, avec lesquels il parcourt la France, l’Europe puis le globe pour réaliser des fresques et des expositions monumentales. Récemment, c’est avec Lek, figure majeure du graffiti Parisien, qu’il développe un travail à quatre mains mêlant archéologie, peintures, installations éphémères et films expérimentaux.

KAN – DA MENTAL VAPORZ

C’est dans une petite ville du Sud de la France près d’Avignon que le graffiti a commencé à faire son chemin dans sa tête. L’adolescent qu’il était alors s’ennuyait ferme en cours. Kan s’est donc mis à dessiner, d’abord sur ses cahiers, puis très vite s’est mis à inscrire son nom sur chaque table de la salle de classe. Il prenait en effet un certain plaisir à voir son nom se propager dans tout son collège de l’époque.Très naturellement il a poursuivi à la bombe sur tous les murs de sa ville… Agissant la nuit principalement, dans l’anonymat le plus total, errant de rue en rue, cherchant le spot idéal, le plus envié… Un premier a vu le jour à Paris, suivi d’un second à Los Angeles ne font que confirmer que le graffiti représentera une part importante de sa vie. C’est à cette époque qu’il découvre le travail de celui qui deviendra Bom.k. C’est le choc !Kan s’installe à Paris en 2000. De là tout s’enchaîne. Il intègre le crew DMV (Da Mental Vaporz qui n’était formé à l’époque que de Bom.k et Iso), et ils commencent à produire divers murs et autres peintures collectives. Depuis, Kan participe à de nombreuses jams graffiti et expose son travail dans des galeries en France et à l’étranger avec son crew.

JAW – DA MENTAL VAPORZ

Né à Reims en 1982, Jaw vit en Algérie jusqu’à ses 7 ans. A 15 ans il découvre le dessin et le graffiti. Il se tournera naturellement vers des études supérieures en communication visuelle, graphisme et illustrations (AxeSud).
En 2003 il rejoint le collectif DMV (DaMentalVaporz) dont il devient un des membres des plus percutant.
Avec eux son travail évolue, s’affirme et s’installe en galerie. Il participe à sa première exposition collective dès 2005 (Paris) et en 2010 il intégrera une grande collection américaine.
Peu à peu son travail et ses productions ne se cantonnent plus qu’au seul Graffiti ; sur toile, déstructurant ses compositions en séquences, il instaure un mouvement étonnant sur une surface plane. Aujourd’hui son style et sa technique maitrisés en font un des artistes les plus pertinents de sa génération.

GRIS 1 – DA MENTAL VAPORZ

 

BLO – DA MENTAL VAPORZ

Blo est un artiste français issu de l’art urbain. C’est à Lyon lors de sa jeunesse que Blo découvre le monde des graffitis. Il se met à tagger les rues de la ville, assouvissant ainsi son envie de peindre mais également de vandaliser, de laisser une trace.

Blo pervertit chaque aspect de la vie à travers un style ironique, à l’humour noir. Ses toiles questionnent notre quotidien, interrogeant les thèmes épineux que sont ceux du sexe, de la religion ou de la mort. Le corps des femmes est souvent représenté dans toute sa sexualité, objet des désirs les plus fous.
Sa peinture est crue, instinctive et de plus en plus figurative. Blo travaille vite, ne laissant pas le temps à sa main de douter de son mouvement. Il utilise fréquemment le spray et le marqueur, en hommage au graffiti. Bien qu’il travaille désormais en atelier, il n’en a pas pour autant oublié la rue. Au contraire, toujours actif en tant que graffeur, il se nourrit de la complémentarité de ces deux univers pour enrichir son style.

SPHINX

 

Comme le font souvent les papillons, Sphinx adore virevolter entre le pistil des fleurs pour pouvoir s’y réfugier. Alors qu’il était encore qu’une jeune chenille, il capturait souvent les feuilles et les insectes dans son crayon attaché au poignet pour les griffonner dans son herbier. Inspiré par les insectes et les végétaux, Il apprit à manier la bombe et le pinceau et choisit d’en faire son art. Petit à petit des formes gluantes envahissent ses illustrations entremêlées d’un fourmillement de lianes colorées. Il s’inspire à la fois de graffeurs comme Réso ou Révok ou d’illustrateurs comme Aaron Horkey Claque. 

On y voit la minutie des toiles d’araignées et des lettrages gluants qui poussent sur les murs comme du lierre. Les contrastes entre les textures sombres et les couleurs vives révèlent Sphinx comme un papillon lumineux en mouvement qui cache peut-être en lui, une petite statue seule dans le désert ? « Je suis discret, un peu comme une statue parfois ». En éternel insatisfait, il reprend, corrige et recréer plusieurs fois ces œuvres jusqu’à ce qu’elles représentent sa vérité. Ses mains aiment dissimuler des mystères cachés : des crânes, des fleurs, des petits morceaux de lui-même qui veulent se dévoiler à nos yeux. « Je ne veux plus me cacher derrière des illustrations qui ne me reflètent pas ». A la fois statue mystique et rare insecte de la nuit, Mr.Sphinx lève le voile sur un univers à la fois doux et sinueux